Le PTZ (prêt à taux zéro) est une aide financière accordée par l’État pour aider les particuliers à acheter une résidence principale. En y souscrivant, l’emprunteur n’a pas à payer d’intérêts puisque c’est l’État qui en a la charge. Selon les besoins des consommateurs, la durée de remboursement peut aller de 20 à 22 ou à 25 ans. Si depuis son lancement, ce prêt ne concernait que l’immobilier neuf, il permet, depuis le 1er janvier 2016, de financer l’achat d’un bien ancien. Quoi qu’il en soit, cette aide est surtout sollicitée pour un investissement dans le neuf.
Le PTZ dans le neuf
Le prêt à taux zéro n’est valable que pour des financements précis à savoir :
- L’achat d’un logement neuf qui est occupé par le nouvel acquéreur à titre de résidence principale.
- La construction d’un logement neuf.
- L’aménagement de locaux non destinés à l’habitation pour pouvoir être habité.
Pour encourager les ménages à souscrire ce prêt et faciliter leur accès à la propriété, quelques améliorations ont été apportées dont le montant octroyé. Si auparavant, il était limité de 18 à 26% du montant total du bien acquis, depuis le 1er janvier 2016, il peut atteindre les 40% du prix final.
Le PTZ dans l’ancien
Dans l’ancien, ce prêt sert surtout à acquérir un bien ancien accompagné d’un programme de travaux d’amélioration. Le montant du prêt atteint aujourd’hui 25% du montant total des travaux. En termes de travaux possibles à réaliser, le nouveau propriétaire dispose d’une large palette allant de l’agrandissement à l’assainissement sans oublier la restauration ou la modernisation des locaux.
Le neuf a la côte
Même si l’acquisition dans l’ancien est désormais possible avec ce prêt, le neuf reste la priorité des acquéreurs surtout depuis que le plafond a été revu à la hausse. Les nouveaux changements proposent également un différé de la durée de remboursement lequel sera basé sur le nombre de personnes qui occupera la maison.
Il faut souligner que dans l’ancien comme dans le neuf, le PTZ est un prêt complémentaire c’est-à-dire qu’il ne sert qu’à payer une partie de l’acquisition ou des travaux. Les deux sont accordés en fonction des revenus des propriétaires et de l’emplacement du bien qui les intéresse. Ils servent à acheter la première résidence principale de la famille.