Fournisseur officiel d’isolation haute performance, de robustesse à toute épreuve et d’excellent rapport qualité-prix, le PVC caracole en tête de gondole des ventes annuelles de fenêtres en France. Mais comment les professionnels de la menuiserie parviennent-ils à rester compétitifs sur un marché en constante ébullition technologique ?
Quand l’argumentaire écologique ne suffit plus à stimuler d’achat
Le développement durable, l’équipement basse consommation et la rénovation écolo ont beau être une priorité gouvernementale, ils ne parviennent plus toujours à impulser l’achat. Voilà pourquoi, afin de faire décoller les ventes d’un marché de plus en plus frileux, les acteurs emblématiques de la menuiserie moderne redoublent de technologie et de créativité pour singulariser leurs offres et séduire le chaland. Étanchéité à l’eau et à l’air, facilité d’entretien et d’utilisation, matériaux recyclables, endurance et certifications : l’offre de base s’enrichit de promesses plus stimulantes.
Faire dans la nuance et dans la singularité
Tirer sur les ficelles de la modularité, faire chanter les sirènes de la personnalisation et afficher les couleurs de la déco, ce n’est pas forcément une trouvaille révolutionnaire, mais c’est une tendance infaillible. En découle par conséquent une stratégie commerciale axée sur un raffinement du design (les lignes en vogue étant soit modernes et minimalistes, soit traditionnelles et authentiques) et sur la richesse des nuanciers. Qu’on soit plutôt blanc cassé, bleu électrique, vert anis ou imitation chêne, on peut colorer ses encadrements de fenêtres avec plus de 150 teintes différentes, et on a même la possibilité de dissocier la couleur intérieure de la tonalité de façade de ses fenêtres. Côté formes, les fabricants se plient à toutes les envies : encadrement carré, triangulaire, œil de bœuf, en anse de panier, plein cintre ou sur-mesure, on a tout le loisir de coller à la peau de ses murs et de ses préférences.
